La fraude porterait sur la dissimulation d'un rapport de la Cour des comptes relatif au chantier Éole (ligne E du RER) ainsi que des détournements de fonds lors de la construction du TGV Nord.
En 13 ans, Charles SIMON aurait perçu selon ses dires un salaire mensuel de 5.500 euros bruts, comprenant une indemnité de résidence de 125 euros et une prime de gestion de 388 euros, soit une somme totale de 858.000 euros, sans avoir effectué la moindre mission pour la SNCF sur cette période.
Cette affaire pose la question de la gestion des entreprises publiques. Alors que ce type d’établissement se retrouve trop souvent sous perfusion d’argent public (les caisses de retraites de la SNCF sont ainsi financées à hauteur de 60% - soit 3,3 milliards – par des subventions d’équilibre de l’Etat), il est urgent de stopper le pillage des comptes publics.
Plainte citoyenne, qui représente et défend l’intérêt des citoyens, a décidé de porter plainte afin d’identifier les responsables de cet (ces) abus de biens sociaux pour qu’ils soient renvoyés devant le Tribunal correctionnel, et afin de définir si la situation de Charles SIMON n’est qu’un cas isolé, ou si d’autres "emplois fantômes" existent.
C’est pourquoi nous souhaitons que toutes les complicités de ce type d’affaires soient établies et que leur auteur soit dissuadé à l’avenir de régler ce contentieux par voie transactionnelle, sur le dos du contribuable. [Lire la plainte]